samedi 19 novembre 2011




Cérémonie de commémoration du 11 novembre à Eysines



Une messe souvenir en mémoire de Charles de Gaulle et de Jacques Chaban Delmas a eu lieu le mercredi 9 novembre 2011 à l'église St Eulalie à Bordeaux

mardi 11 octobre 2011

A tous,

Avec quelques 2,5 millions de votants selon les dires du PS, la participation a été intéressante. Mais si on prend les 45 millions d'électeurs inscrits, à peine 5 électeurs sur 100 se sont déplacés pour voter aux primaires. A titre de comparaison, la braderie de Lille, chère à Martine Aubry, arrive à réunir chaque année 3 millions de visiteur!!!!!

Ensuite, contrairement à ce qu'il nous a été martelé, le score entre Martine Aubry et François Hollande est beaucoup plus serré que pronostiqué. Cela laisse les jeux plus ouverts que prévu et avec un arbitre inattendu en la personne d’Arnaud Montebourg, qui se situe à gauche de la gauche. En clair, pour gagner la primaire socialiste, les deux finalistes devront reprendre à leur compte les thèmes développés par Arnaud Montebourg !

Dimanche, nous aurons enfin un adversaire identifié qui devra donc assumer. Pour nous, cela va tout changer. Nous allons pouvoir mener la charge et lui demander des comptes, sur son projet pour la France et les Français et sur la façon dont il fera l'impossible synthèse entre les propositions contradictoires et irréalisables que nous avons entendues durant cette primaire et qui s'ajoutent déjà au programme irréaliste du PS adopté en mai.

Le PS se dévoile enfin, avec un projet qui sera à gauche toute (droit de vote des étrangers, emplois jeunes, emplois publics, explosion des dépenses et des impôts, démondialisation...).

Voyons déjà ce soir, au débat télévisé, les inflexions que feront Hollande et Aubry vers la gauche "dure".

Dès lundi, nous pourrons véritablement commencé une campagne de projets contre projets, thèmes contre thèmes.

A très vite donc,
J-Christophe Guillaume
Délégué de la 5ème circonscription

mercredi 28 septembre 2011

BLOG DE LA 5ème CIRCO

Chers Amis bonjour,

Quelques articles supplémentaires :

· Les éoliennes font débat à Soulac…

· Les douze proposition de la Droite populaire…

· Le service citoyen…

· Primaires socialistes…

· Bon sens ?...

Bonne lectures à tous

Jean DUPONT

http://ump5gironde.over-blog.com/

mardi 27 septembre 2011

PASSAGE DE RELAIS par XAVIER DARCOS

Passage de relais
Depuis dix-huit mois, comme je m’y étais engagé, j’ai assuré la présidence du
groupe d’opposition. Je remercie mes collègues de leur confi ance et de leur
amitié.
Aujourd’hui, il m’est diffi cile de trouver la disponibilité nécessaire à l’exercice réel
de cette responsabilité. J’assume, en effet, la présidence exécutive de l’Institut
français, un très gros établissement public à vocation internationale, et je suis
secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales & politiques, charges
passionnantes mais lourdes.
Si le rôle de l’opposition est difficile, notre action est essentielle, elle doit préparer
l’avenir. Il nous faut donc un président présent et crédible. Pour cette raison, j’ai demandé,
avec le soutien de mes amis conseillers régionaux, à Michel DIEFENBACHER, député du Lot et Garonne,
de bien vouloir remplir cette tâche. Sa forte implication régionale et son ancrage local nous garantissent
un travail sérieux et utile au service des Aquitains.
Je reste, pour ma part, un conseiller régional de base, fi dèle et attentif.

Xavier DARCOS ■
Président

Communiqué de Jean-Paul GARRAUD

Communiqué de Jean-Paul GARRAUD

Député de la Gironde

Secrétaire National de l’UMP à la Justice

Cofondateur du collectif de la Droite populaire

Elections sénatoriales, la réalité n'est pas celle que l'on croit.

Le triomphalisme de la gauche aux élections sénatoriales du 25 septembre masque complètement une situation très différente.


Ce n’est pas une victoire de la gauche mais simplement l’effet retard d’élections locales où nos concitoyens se sont, soit massivement abstenus de voter, soit ils ont manifesté leur mécontentement en confondant le local et le national.

On arrive donc au terme d’un processus faussé à la base et les conclusions à en tirer ne sont pas celles que l’on croit.

Car la réalité, c’est que nos concitoyens veulent plus d’emplois, plus de sécurité, plus de respect pour les valeurs fondamentales, plus de sanctions pour ceux qui ne les respectent pas, qui abusent du système, qui fraudent et moins d’impôts, moins d’immigration, moins de paperasses administratives etc…

En fait, rien de ce qui figure dans le programme socialiste !

Alors, politiquement ne nous trompons surtout pas et continuons d’appliquer à la lettre le programme de Nicolas Sarkozy de 2007, tout en tenant compte des effets de la mondialisation de la crise qui nécessitent un interventionnisme fort de l’Etat.

26 septembre 2011,

Jean-Paul Garraud

Contact presse 0633830986



lundi 26 septembre 2011

PRIMAIRE SOCIALISTE : SIX PERSONNAGES EN PANNE D’AUTEUR


« Rodée depuis plus d’un siècle aux Etats-Unis, la formule de la primaire est une bonne idée. La droite devra y venir elle-même en 2017, quand il faudra choisir un candidat présidentiel entre plusieurs jeunes talents aux ambitions également légitimes. S’abandonner au verdict douteux des sondages, corrigé par les mœurs ottomanes du poison, du couteau, de la calomnie, de la trahison et du clientélisme ne correspond plus aux exigences de démocratie participative de notre temps : aux électeurs de chaque famille politique de choisir eux-mêmes le candidat qui portera leurs couleurs !

Le premier débat télévisé entre les six candidats socialistes montre pourtant combien l’exercice est encore très étranger à notre culture nationale. Voilà sur le plateau, six membres d’une même famille, soudainement placés sous le regard des Français, et visiblement obsédés par la volonté commune de cacher le linge sale qu’il ne faut laver qu’entre soi. S’en tenant, pour l’essentiel, à l’exégèse de la pauvre bible commune : le projet socialiste. Un texte adopté il y a quelques mois – c’est-à-dire un siècle : avant le retour de la crise aiguë de la dette, qui périme tous les plans à long terme antérieurs.

Nous avons ainsi assisté à un huis clos, une pièce de théâtre dont les acteurs rabâchaient les mantras de leurs grands pères, effrayés à l’idée d’affronter un monde radicalement nouveau avec des idées neuves. Les vils banquiers sont responsables de la crise, il faut les « mettre au pas ». Si les prix montent, on les bloquera. Si les jeunes sont au chômage, l’Etat subventionnera leur emploi. Soucieux d’essayer de faire apparaître des nuances, fût-ce infimes, entre ces docteurs de la vieille foi, les journalistes n’ont finalement pas posé les vraies questions auxquelles sera confronté l’élu(e) de 2012 : comment réduire massivement les dépenses, et quels impôts faudra-t-il aussi augmenter ? Chut ! Quel prix de l’électricité est-on prêt à accepter en contrepartie de la réduction du nucléaire ? Chut ! Comment pouvons-nous redevenir compétitifs en continuant de nous pénaliser nous-mêmes sur le coût du travail (les 35 heures), et en projetant de le faire aussi sur le coût de l’énergie (le renouvelable, c’est plus propre mais beaucoup plus cher) ? Chut ! La crise de la dette, les dérives financières, l’immigration, l’énergie et même la défense sont désormais des sujets qui ne peuvent être traités efficacement qu’au niveau européen : comment la France agit-elle, avec qui, pour mettre l’Europe en mesure d’agir ? Chut ! Le « gouvernement économique européen » se met en place, mais quel est le progrès si ses membres ne sont pas en mesure de faire appliquer chez eux les engagements qu’ils prennent à Bruxelles ? Chut ! Jean-Paul Sartre assumait ses mensonges sur l’échec du communisme pour ne pas « désespérer Billancourt », la forteresse ouvrière de l’époque. Hier soir, il ne fallait pas désespérer Solferino, tous ces militants que bercent encore les rêves roses de 1936 et 1981.

Sur ce plateau somnambulaire, il s’est quand même trouvé quelqu’un pour oser affronter les problèmes de sa génération, sans rien cacher de la dure vérité du moment. Hélas, ce faisant, le courageux Manuel Valls s’est condamné à rester marginal dans un parti désormais enfermé dans sa surenchère orthodoxe. L’homme a pris date pour l’avenir. Mais il est clair que cet avenir ne passe pas par le PS qui était hier soir sous les projecteurs.

D’ici mai prochain, la route sera longue, et pleine de rebondissements. Mais le vainqueur du premier round des primaires socialistes est un certain Nicolas Sarkozy. »

Alain LAMASSOURE

Député européen - Conseiller régional d'Aquitaine


mercredi 21 septembre 2011

Communiqué de presse de Jean-Paul GARRAUD

Communiqué de presse de Jean-Paul GARRAUD

Député de la Gironde

Secrétaire national de l’UMP à la Justice

Magistrats de la Cour des comptes : une indignation sélective.

Pour l’association des magistrats et ancien magistrats de la Cour des Comptes, la nomination d’une technicienne compétente et reconnue, ancienne Conseillère du Président de la République, comme Conseiller Maître à la Cour serait « choquante et remettrait en cause l’indépendance de leur juridiction » !

Mais,

Ont-ils été choqués par la nomination à leur tête d’un député socialiste ?

Ont-ils été choqués que l’ancien maire PS de Draguignan, toujours membre de l’opposition municipale et ancien Secrétaire national du PS en charge des services publics jusqu’en 2009 soit l’auteur d’un rapport assassin sur la politique de sécurité du gouvernement ?

Ont-ils été choqués que le président de la chambre d’où émane ce rapport soit un ancien sénateur socialiste nommé opportunément un mois seulement après avoir renoncé à son siège en 1992?

Ont-ils été choqués qu’un collaborateur du Premier-Président invite ses collègues auditeurs à donner de leur temps libre pour aider le PS à organiser ses primaires?

Comme d’habitude, l’indignation est sélective et n’a qu’une seule cible : le Président et sa majorité.

Alors, merci d’en finir avec les leçons de morale car cette indignation sélective se rapproche vraiment d’un certain sectarisme.

20 Septembre 2011

Jean-Paul Garraud

Député de la Gironde

Secrétaire national de l’UMP à la Justice

Contact presse : 0633830986

vendredi 16 septembre 2011

AFFAIRE PREVOST- DESPREZ


Quand les juges s’occupent davantage des médias que de leurs dossiers.

"Présentée par certains médias comme la victime de pressions politiques, Mme Prévost-Desprez, en charge d’un volet du dossier Bettencourt n’aurait eu d’autre choix que de livrer « sa » vérité aux auteurs du livre « Sarko m’a tuer ».

Ceci est totalement inadmissible.

D’abord sur le fond, puisque de telles assertions ont été démenties par toutes les personnes concernées : l’auteur des prétendues confidences au juge et même la propre greffière du magistrat !

Ensuite, parce qu’un juge, quel qu’il soit, doit se consacrer à son dossier et non pas à sa propre publicité.

En tant que juge d’instruction, il m’est arrivé que des personnes souhaitent s’exprimer « en dehors du procès-verbal ». Sans donner leur identité, j’en faisais aussitôt mention dans la procédure pour laisser une trace par un PV, cosigné par ma greffière, et je pouvais ainsi utilement donner certaines orientations à mon enquête. Il appartenait ensuite à la juridiction de jugement d’apprécier l’ensemble des éléments.

Mme Prévost-Desprez le sait très bien et elle ne l’a pas fait.

Elle a préféré faire publiquement et tardivement des « révélations » non confirmées et contredites par ceux même qui les auraient faites ou reçues…

C’est une faute dont il faudra connaître les raisons.

La Justice se doit d’être irréprochable et impartiale.

Ce n’est plus le cas lorsque des juges transgressent leur devoir premier, celui du respect de la loi.

Le Code de procédure pénale ne peut être enfreint par ceux qui sont en charge de l’appliquer.

Tout peut être rapporté dans un dossier à condition de s’y consacrer totalement et sereinement.

Les ressentiments personnels d’un juge sont à proscrire."

Jean-Paul Garraud

Député de Gironde

Secrétaire National à la justice


lundi 12 septembre 2011

MESSAGE DE NOTRE DELEGUE CANTONAL JEAN DUPONT

Cher(e)s Ami(e)s, bonsoir!

Quid novi ?

Vous trouverez la rubrique « Conseil National » de notre blog mise à jour et incrémentée de « L’Argu Flash Campus UMP ». Ce Campus a eu lieu du 2 au 4 septembre 2011 à Marseille.

Comme vous pourrez le noter en introduction, le texte de l’Argu Flash étant d’un « volume » trop important, j’ai dû le scinder en 4 parties pour le diffuser. Plus un partie réservée aux commentaires de notre Délégué de Circonscription.

Sur ce, bonne lecture et bon WE

Amicalement

Jean DUPONT

http://ump5gironde.over-blog.com/#fromadmin

mardi 9 août 2011

ENCORE DES DEGRADATIONS




Le cinéma fermé, la bibliothèque fermée, manque de divertissements sur notre belle ville, les jeunes s'amusent comme ils peuvent....dommage pour nos impôts

mardi 2 août 2011

Nouvelles charges : le Conseil Constitutionnel répond aux départements, comme il se doit, avec sagesse et discernement ...

le vendredi, juillet 1 2011, 19:14 - Le Conseil Général de la Gironde

Le 30 juin, le Conseil Constitutionnel a répondu à la "Question Prioritaire de Constitutionalité" (QPC) à propos des "transferts de charges" et des "nouvelles charges" confiées aux départements par les gouvernements Jospin, Raffarin, Villepin et Fillon. Comme nous -Gironde Avenir- l'avions annoncé, le Conseil Constitutionnelle émet un avis conforme pour la RSA... Par contre il émet des réserve sur la loi sur l'APA qui pourrait se révéler anti-contitutionnelle ! Rappelons que l’APA est, et de très loin, la « nouvelle » compétence la plus coûteuse pour les départements. Elle a été créée par le Gouvernement Jospin sans que la compensation n’ait été prévue expressément dans les textes. Le coût « net » (après compensations) de l’APA pour le département de la Gironde en 2010 est de 90 M€ !

Lire la suite...

lundi 25 juillet 2011

XAVIER BERTRAND




Café politique avec Xavier Bertrand le lundi 25 juillet à 19h au bar-restaurant du Cercle de Voile d'Arcachon.

lundi 18 juillet 2011

LIBRE PROPOS DU COLONEL DE BADTS DE CUGNAC


Mise au point .

Eva JOLY aimerait remplacer le" Défilé du 14 Juillet" par un" Défilé citoyen" , de mème que certains de ses amis proposent de supprimer les" Monuments aux morts"au pretexte que tout cela ne correspond plus aux valeurs de la République ...valeurs sensées être incarnées par une population nouvelle qui ne se reconnait pas dans nos symboles .

On observe que la population de référence est composée d' émigrés africains et arabo musulmans et que les instigateurs de ces changements sont issus soit de cette mème population soit d' une minorité agissante d'émigrés de première génération .

Ils sont soutenus par des lobbies politico sociaux ,que nous connaissons bien : nostalgiques du marxisme léninisme , mondialistes apatrides qui exploitent les habituels idiots utiles et qui retournent contre nous une certaine interprétation de nos références traditionnelles.

La question que vous posez est celle du "droit du sol " par opposition au "droit du sang "

Vos partisans relèvent du droit du sol .Ils veulent non point devenir Français c' est à dire adopter nos us et coutumes mais nous supplanter en nous imposant leur point de vue ,alors que le principe mème de l'imigration ,qui a relativement bien fonctionné avec les apports européens du XIX° siècle, repose sur la volonté de devenir Français en adoptant notre manière d' être .

Les Français par le droit du sang n' ont que faire des théories que leur imposent depuis trop longtemps des ressortissants d' ethnies allogènes et apatrides .Ceux qui ne se reconnaissent pas dans notre FRANCE n'ont qu' aller voir ailleurs ou retourner chez eux .

"Les valeurs de la République " nous qui sommes les descendants de la Révolution , nous les connaissons mieux que vous !!!

"Le symbole du 14 Juillet" nous le connaissons mieux que vous !!!

Nous ne vous avons pas attendue pour nous réunir autour de la devise nationale" LIBERTE EGALITE FRATERNITE " et nous savons le prix qu'il a fallu payer ..

Cette devise c' est les armes à la main que nous l' avons maintes fois défendue .Les bobards des pacifistes nous savons quoi en penser , ils nous ont coûté assez cher .

Vous ne voulez plus d'un "défilé militaire" ? Pourquoi cette opposition soldat / citoyen ?Les soldats ne sont ils pas des citoyens ?

Vous parlez du" bonheur d' être ensemble ? "

Vous n' ètes pas bien avec nous ? Alors retournez donc chez vous y semer vos graines d' anarchie .

Il parait évident , que comme bien d' autres envahisseurs qui polluent notre Patrie ,vous ne soyez pas bien chez vous non plus ....

En fait vous n' étes bien nulle part , vous ne savez que recriminer , critiquer , détruire par la corruption des esprits .Comme une plante parasite vous vous épanouissez sur les ruines que vous avez causées .

Il fut un temps ou un prince Georgien disait "Nous étrangers n' avons qu'une manière de prouver notre gratitude pour la FRANCE : mourir pour elle "

Un fils de Bachaga disait à ses Harkis "Il n' y a qu'une façon d' aller au Paradis : mourir pour la FRANCE "

Vous qui avez bénéficié de notre hospitalité , à qui nous avons accordé l'opportunité d'un déroulement de carrière enviable, votre seule reconnaissance consiste à comploter pour nous détruire !!!!

Comme quoi ces militaires que vous n' aimez guère ont plus d'honneur que vous .

Madame Eva JOLY comme je me sens injurié par vos propos je vous dis mon profond mépris

Gérard de BADTS


samedi 9 juillet 2011

COMITE DEPARTEMENTAL du jeudi 7 juillet 2011




La réunion du Comité Départemental s'est tenue le 07 juillet 2011 à Saint Christoly à l'Athénée Municipal, à Bordeaux sous la présidence de Mr Alain Juppé

Ordre du jour:
-Préparation des prochaines échéances électorales
-Actualité politique nationale

jeudi 7 juillet 2011

LA COUR DES COMPTES


Rapport de la Cour des Comptes sur la sécurité publique :

Une totale partialité !

Que d’inexactitudes, d’erreurs d’analyse, d’oublis volontaires et d’appréciations dépourvues d’objectivité dans ce rapport !

Pourquoi la Cour limite son « analyse » à la seule période 2002-2009 sans la comparer à la période précédente, ce qui aurait été édifiant ?

Comment se fait il que la Cour qualifie de « contrastés » les résultats obtenus dans la lutte contre la délinquance depuis 2002 alors que celle ci a baissé de 17,5% et qu’en même temps la population augmentait de 3,2 millions d’habitants ?

Comment peut-on qualifier de « faible présence sur la voie publique » les forces de sécurité alors que cette présence s’est accrue de 10% entre 2005 et 2009 ?

Comment peut-on passer sous silence l’indispensable réorganisation des services et des missions de police en 2002 pour faire face à l’impact considérable de la réforme des 35 heures ?

Pourquoi la Cour n’a pas tenu compte des efforts pour moderniser les forces de sécurité, pour les recentrer sur leur cœur de métier, pour réduire les charges indues ?
Pourquoi la Cour ne tient pas compte de la réforme des forces mobiles engagée en 2009 ?

Pourquoi la Cour ignore le travail de plusieurs inspections générales sur la vidéoprotection en affirmant une « absence d’évaluation en France » la concernant ?

Et on pourrait citer de nombreux autres exemples.


J’ose espérer que la qualité du rapporteur de la Cour, secrétaire national du PS aux services publics entre 2005 et 2010, membre du bureau national du PS depuis 2003, n’a pas influé sur lesdites conclusions…


De même concernant plusieurs magistrats de la Cour ayant participé à la rédaction de ce rapport qui ont été des élus socialistes ou/et membres de cabinets ministériels socialistes…

Ceci explique-t-il cela ? Chacun apportera sa réponse. Pour moi, elle ne fait aucun doute.


7juillet 2011,

Jean-Paul GARRAUD


Député de la Gironde

Secrétaire national de l’UMP à la Justice


mardi 5 juillet 2011

CHRISTINE LAGARDE

La nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI est une vraie fierté pour la France et une chance pour l’Europe.
C’est un honneur mérité pour une femme d’exception qui, aux côtés de Nicolas Sarkozy, a fait preuve d’une grande aptitude à gérer les crises.
C’est surtout un satisfecit international adressé à la politique que nous avons conduite sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy face à la crise. Si notre stratégie économique n’avait pas été la bonne depuis 2007, jamais la communauté internationale et le Conseil d’administration du FMI n’auraient confié cette responsabilité à Christine Lagarde, en particulier dans une période de reprise encore fragile.

Nicolas Sarkozy a en effet eu le sang froid et la réactivité nécessaires pour combattre la crise dans l’urgence en mettant en place un plan de relance qui a protégé 3 millions d’emplois, maintenu le pouvoir d’achat (+ 1,6 % en 2009 et +1,2% en 2010), sauvé les banques et l’épargne des Français, et permis d’amorcer la reprise (prévisions de 2% de croissance et de 140 000 chômeurs de moins pour 2011). Malgré les difficultés, le pouvoir d’achat, l’emploi et l’épargne des Français ont été mieux préservés qu’ailleurs dans le monde.

Mais la gestion de crise de Nicolas Sarkozy aurait été un coup d’épée dans l’eau, si elle ne s’était pas accompagnée d’une vision sur le long terme pour la France. Parce que le Président a compris qu’anticiper et préparer l’avenir était le meilleur moyen de prémunir les Français contre d’éventuelles nouvelles crises, il ne s’est pas contenté de gérer l’urgence mais il a voulu déjà préparer l’après crise en agissant sur deux leviers :
Les réformes structurelles indispensables à la préservation de potentiel de croissance et à la sauvegarde de notre modèle, notamment la réforme des retraites, des universités et des hôpitaux.
Le lancement des plus de 35 milliards d’euros d’investissement d’avenir. Un plan d’une ampleur inégalée depuis de Gaulle et Pompidou qui va permettre à la France d’avoir un temps d’avance dans la mondialisation. Nous faisons le pari d’investir sur 4 grands chantiers porteurs :

  • 22 milliards pour la recherche et l’enseignement supérieur.
  • 6,5 milliards pour les PME et les grands projets industriels.
  • 5,1 milliards pour le développement durable dont 1 milliard pour les programmes nucléaires du futur et le renforcement de la sûreté nucléaire.
  • 4,5 milliards pour le numérique afin d’apporter le très haut débit à 70% des Français en 2020 et à tous en 2025.

Notre politique de réformes et d’investissements marque une rupture avec la logique qui consistait à laisser filer nos déficits depuis 30 ans pour financer les dépenses courantes, et donc à faire le choix du court terme au détriment de l’avenir, au détriment de nos enfants. C’est en construisant une France moderne, une France de la connaissance, de la technologie, de l’écologie et de l’innovation que nous nous donnerons les meilleurs chances de profiter de la mondialisation et de préserver notre modèle.

L'édito de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, du vendredi 1er juillet 2011

jeudi 23 juin 2011

Chère Amie, Cher Ami,

Si la femme et l'homme sont égaux en droits, ils ne le sont pas toujours dans les faits !

À l'UMP, nous pensons que les bonnes intentions ne sont pas suffisantes et qu'il faut faire de ce combat pour l'égalité une priorité.

C'est pourquoi le Gouvernement et la Majorité ont été très actifs depuis 2007 pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes : prise en compte pour le calcul de la retraite des indemnités journalières des congés maternité, interdiction du port du voile intégral, plan de lutte contre la violence faite aux femmes, obligation pour les conseils d'administration et de surveillance des sociétés cotées de comporter au moins 40 % de femmes...

Notre action part d'un constat : les enjeux autour des femmes ont évolué. Aujourd'hui, ils concernent les inégalités professionnelles et salariales, mais aussi la lutte contre la précarité, la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle (et cela est valable bien entendu pour les deux parents) ou encore leur accès aux responsabilités politiques.

Parce que nous avons le devoir de mener un combat actif pour arriver enfin à l'égalité entre les femmes et les hommes, aujourd'hui, nous proposons des mesures concrètes et en particulier :

de donner la possibilité aux parents de fractionner le congé parental pendant les 15 premières années de l'enfant.

de mettre en place des chèques « garde d'enfants ».

de garantir aux femmes victimes de violences conjugales le droit au logement.

d'obliger les administrations publiques à employer 40% au minimum de femmes aux postes de cadres supérieurs d'ici 2015.

de renforcer la parité pour le choix des candidats dans les circonscriptions non détenues actuellement par l'UMP et dans celles ou les sortants ne se représenteront pas.

Ensemble, continuons de construire notre projet pour faire changer la France.

À très bientôt,

Jean-François Copé.


samedi 18 juin 2011

NON A LA DEPENALISATION DU CANNABIS


Les prises de position de Monsieur Daniel Vaillant viennent rappeler aux Français que la gauche socialiste n'a pas changé et n'a rien appris en matière de sécurité, et elles ont au moins le mérite de jeter bas les masques.

Depuis plusieurs mois en effet, la gauche socialiste reproche de façon récurrente à l'actuelle majorité son supposé échec face à la lutte contre la délinquance et l'insécurité afin de discréditer son action et de se refaire une virginité sur ce point.

Mais la réalité est toute autre, et les faits sont têtus. S'il est certain que la lutte contre la délinquance, l'insécurité et les trafics en tous genres requiert un effort quotidien et parfois désespérant et que ne nul ne peut sérieusement contester que le gouvernement actuel s'y emploie, que propose en réalité la gauche en guise d'alternative ? Ni plus ni moins que de baisser les bras !

Il faut rappeler ici que Monsieur Vaillant n'est pas n’importe quel socialiste, puisqu'il a occupé la fonction de Ministre de l'intérieur, et qu'il a en cette qualité été en charge de notre sécurité. Qu'en a-t-il retenu ? Que lorsqu'une difficulté se présentait, il convenait de baisser les bras !

Certes le trafic de cannabis et l'économie souterraine qu'il génére ont pris actuellement une importance considérable. Certes la consommation de cannabis constitue désormais un problème de santé majeur. Mais quel est le programme de la gauche si elle revient au pouvoir ? La légalisation de l'usage, qui par miracle mettrait un terme au trafic.

Au passage, et puisque il existe aussi des problèmes de trafic d'armes, peut-être M. Vaillant nous proposera-t-il la vente libre de fusils d'assaut en supermarchés ?

Mais plus sérieusement, M. Vaillant et ses amis socialistes devraient examiner ce qui se passe en matière de tabac. Il est en vente libre, et cela n'empêche ni les cambriolages de débits de tabac, ni les attaques de transports de tabac, ni le trafic, ni la contrebande. Pour que la légalisation du cannabis fasse disparaître le trafic, il faudrait que l'Etat en assure la distribution à un prix tellement bas qu'il n'y aurait aucun intérêt à organiser le trafic. Autant dire en assurant la gratuité de ce produit. Et en le distribuant librement à toute la population, y compris aux mineurs, pour éviter la réapparition de circuits occultes à leur destination.

Autant dire qu'on transformerait un problème de santé publique majeur en fléau national.

Ce n'est évidemment pas au moment où la lutte contre la consommation de tabac et l'alcool fait l'objet de toutes les attentions qu'il faut par des raisonnements abracadabranteques, en arriver à encourager la consommation de cannabis !

L'humoriste Alphonse Allais proposait de lutter contre la pauvreté en décrétant l'extinction de la paupérisation après 8 heures du soir. C'est à peu près ce que nous proposent les socialistes par la voix de monsieur Vaillant pour lutter contre les stupéfiants.

Mais eux le font sans rire.

Nos concitoyens apprécieront....

17 Juin 2011,

Jean-Paul GARRAUD

Député de la Gironde

Secrétaire national de l’UMP à la Justice



jeudi 16 juin 2011

COMMUNIQUE POLICE MUNICIPALE


A la veille du 1er congrès des polices municipales qui se tiendra à Nice, je souhaitais réaffirmer mon soutien à l’accroissement du rôle et à l’extension des prérogatives de celles ci.

Comme je l’ai souligné lors de plusieurs débats parlementaires, la police municipale doit voir renforcer son statut, son recrutement, sa formation.

Dans ces conditions, elle peut utilement seconder et compléter l’action de la gendarmerie et de la police nationales.


Sous l’autorité du Maire, Officier de police judiciaire et premier magistrat de sa commune, et du Procureur de la république, maître de la politique pénale dans son ressort, les policiers municipaux doivent pouvoir accéder aux fonctions d’agents de police judiciaire et dresser procès verbal pour les infractions de faible gravité

.

Dans le cadre de la réforme territoriale lancée par le gouvernement, il serait tout à fait adapté de créer une police territoriale à l’échelon des communautés de communes.
Ainsi, même les petites communes disposant de peu de moyens pourraient se voir attribuer le concours de policiers territoriaux.


Je suis en train de préparer une proposition de loi en ce sens qui complétera celle que j’ai déjà déposée visant à créer une médaille d’honneur de la police municipale.

15 juin 2011,

Jean-Paul Garraud

Député de la Gironde

Secrétaire national de l’UMP à la Justice

Contact presse : 0633830986

jeudi 2 juin 2011

NE TOMBONS PAS DANS LE PANNEAU....


L'heure est grave pour notre gouvernement ! Le voilà menacé par une de ces révoltes populaires d'autant plus dangereuses qu'elles rassemblent dans un même mouvement prolétaires et bourgeois, bons pères de famille et "racailles" de banlieue, soutenus par les représentants du peuple que sont, par définition, les parlementaires.

L'objet de cette fronde subite ? Les décisions adoptées, le 11 mai, par un comité interministériel pour tenter, une nouvelle fois, de renforcer la sécurité routière et, en particulier, la suppression des panneaux annonçant les radars de contrôle de vitesse et l'interdiction des détecteurs de radars.


Aux yeux des pouvoirs publics, cette mesure - parmi d'autres - est indispensable pour rappeler aux automobilistes que les routes françaises restent trop meurtrières. De fait, depuis qu'elle avait été érigée par Jacques Chirac, en 2002, comme grande cause nationale, la lutte contre l'insécurité routière a d'abord enregistré des résultats remarquables. Entre 2003 et 2010, le nombre de tués sur les routes a été réduit de moitié, passant de 8 000 à 3 994, grâce, nous dit-on, aux radars automatiques.


Le Président Nicolas Sarkozy avait fixé l'objectif de moins de 3 000 morts d'ici à 2012. Hélas, depuis le début de cette année, c'est l'inverse qui se produit : le nombre de tués a regrimpé de 13 % entre janvier et avril, par rapport à 2010. D'où les mesures sévères annoncées le 11 mai.


Depuis, la révolte gronde. Le 17 mai, le premier ministre a été sérieusement chahuté par le groupe des députés UMP qui se sont faits les porte-voix des automobilistes en colère. Le président de la République a eu beau, le 19 mai dans le Var, marteler qu'il ne "céderait pas sur l'objectif", rien n'y a fait : quelque 80 députés de la majorité ont d'adressé au premier ministre François Fillon une lettre pour lui faire part de la "profonde exaspération" de leurs administrés.


Trop signalés et trop facilement détectés, les radars de contrôle de vitesse ont perdu leur efficacité pédagogique et dissuasive, plaide le gouvernement. C'est une affaire de responsabilité. A quoi les parlementaires rétorquent que les radars conduisent à des amendes et à des retraits de points de permis de conduire aveugles, et qu'ils sont devenus un instrument au service "des ayatollahs qui souhaitent un monde sans voiture". Pour eux, c'est une affaire de liberté. Rien de moins !


D’abord, revenons sur les chiffres et rappelons les faits.


EVOLUTION-NOMBRE-DE-TUES.pngDans le tableau ci-joint, nous observons que le nombre de tués sur les routes diminue, fort heureusement, depuis les années soixante-dix. Nous sommes passés de 16.000 tués sur les routes en 1970 à près de 4.000(1) à fin 2010. C’est une très bonne chose, mais ce n’est pas suffisant.


Par contre dans ce graphique, malgré les dires de la Sécurité routière, l’impact des radars sur cette décroissance est quasi nul. En effet, si tel était le cas, nous verrions « un point d’inflexion », une sorte de décroché vif et rapide dans le graphique, pour les années 2003, date à laquelle les premiers radars ont fleuri sur le bord de nos routes. Une inflexion légère a eu lieu courant 2002, année pré-radars. Ce premier non-élément factuel incite à réfléchir. Quelle est réellement l’incidence de la présence des radars sur la mortalité routière ? Premier élément de réponse : quasi nul ! C’est vrai que ça ne va pas dans le sens du politiquement correct, mais les chiffres sont là, vérifiables et ils sont irréfutables.


EVOLUTION NOMBRE AMENDES

Deuxième élément qui lui aussi pose question, c’est l’évolution du nombre d’amendes, avec retrait de points sur le permis de conduire.

Le tableau ci-contre indique cette évolution depuis 1992, puisque c’est à cette date qu’a été inventé le permis à point.

Dans celui-ci, nous pouvons observer les éléments suivants :

  • Première remarque : le nombre d’amendes est passé de 8.000 en 1992 à près de 6.000.000 en 2009 : belle progression !
  • Deuxième remarque : cette évolution a été particulièrement forte à partir de l’année 2003, date à laquelle un point d’inflexion haussier apparaît nettement. En quatre ans, le nombre d’infractions récoltées est passé de 1.200.000 en 2002 à 5.800.000 en 2007.
  • Troisième remarque : une véritable stagnation du nombre d’amendes perçues entre 2007 et 2009. En effet, les recettes culminent à environ 5,9 millions d’unités. Ce qui peut se traduire par une stabilisation des recettes, évaluées à 470 millions d’euros (2). Le freinage pour les recettes a été brutal et violent en 2007, puisqu’auparavant la progression entre 2003 et 2007 était quasiment de 100% par an. D’où l’inquiétude de nos gouvernants…D’où (peut-être !?) la suppression des panneaux pour relancer la croissance…

Ces différentes constatations de faits réels, avérés et validés, appellent à la réflexion sereine et m’amène à quelques considérations et propositions. Toutefois, je partage et soutien complètement la déclaration de François FILLON du 20 mai 2011 : "Le rôle du Gouvernement c'est de mobiliser tous les citoyens autour d'une cause qui est une cause sacrée, parce que c'est une cause qui concerne la vie, qui concerne les familles, qui concerne tous nos enfants, qui concerne nos amis. Il n'y a pas d'un côté, le Gouvernement et de l'autre les usagers de la route. On est ensemble pour sauver des vies et on est ensemble pour user de cette liberté qui est de pouvoir conduire en confiance ». Celle-ci doit être appliquée sans état d’âme.

LA VITESSE EST-ELLE LA SEULE RESPONSABLE DU NOMBRE DE TUÉS SUR LA ROUTE ?

Sur les 4.000 morts de 2010, seuls 770 étaient dus aux excès de vitesse(3). Bien sûr c’est encore malheureusement bien trop important, mais cela ne représente que 0,0026% des automobilistes en circulation.

Si je puis me permettre de faire une comparaison avec l’industrie automobile, c’est un taux de « défaillances » quatre fois plus faible que celui atteint par les meilleures voitures du monde, en termes de qualités intrinsèques statique et dynamique, c'est-à-dire de défaillances pouvant présenter un danger réel pour les occupants de ces automobiles hautement sécurisées et fiables.

Arrivé à ce niveau-là de mortalité du à la vitesse, il sera malheureusement très difficile de descendre beaucoup plus bas, le risque zéro n’étant pas de ce monde. Il y aura toujours un « bruit de fond » de mortalité routière incompressible, tout du moins difficile à faire baisser. A moins de bloquer les véhicules à 40km/h, seuil de vitesse maximal au-delà duquel des risques physiologiques irréversibles peuvent déjà apparaître en cas de choc frontal. Toutefois, ce chiffre de 770 tués, dû aux excès de vitesse sur les routes, est bien loin des 1.300 crimes perpétrés par an en France, des 8.000 à 10.000 cas de suicides, ou bien des 10.000 à 12.000 décès dus aux infections nosocomiales(4) contractées dans nos hôpitaux.

Une autre remarque qui concerne les limitations de vitesse décrétées dans trois pays européens. En Allemagne, la vitesse sur route est limitée à 90km/h et sur autoroute, la vitesse conseillée à ne pas dépasser est de 250km/h. C’est la raison pour laquelle, bon nombre de voitures puissantes fabriquées dans ce pays, sont autolimitées à cette vitesse-là. En Espagne, la vitesse sur route est limitée à 90 km/h et sur les autoroutes à 110km/h. En examinant de plus près les statistiques du nombre de décès par million d’habitants, nous avons un résultat de 64,8 pour l’Allemagne, de 87,9 pour la France et de 103,1 pour l’Espagne. Autre exemple, sur l'Ile de Man, la vitesse sur route nationale n'est pas limitée, et laissée à l'appréciation de chacun! Par contre, les contrôles sont très stricts en agglomération.

Ces résultats surprenants tendraient à démontrer que plus la vitesse est limitée, plus le taux de mortalité routière est élevé. Raccourci facile voire malicieux et tendancieux! Par contre, l’étude aboutissant à ces données, démontre aussi clairement que les comportements des conducteurs d’automobiles sont plus que déterminant dans la sécurité routière. Cela semble évident, et voilà me semble t'il le vrai cœur du problème : le comportement!

DIMINUTION DU NOMBRE DE TUES SUR LES ROUTES : QUELLES SOLUTIONS?

Nous ne devons pas relâcher nos efforts pour faire diminuer autant que faire se peut, cette dramatique hécatombe routière, chacun devant être de plus en plus vigilant dans ses comportements quotidiens. Pour votre réflexion, je vous propose quelques réflexions ou pistes à suivre, dont la liste est loin d’être exhaustive. Mais comme l’a conseillé Jean-François COPE, elles doivent alimenter le débat.

Ne pas supprimer les panneaux indiquant la présence de radars :

Historiquement, suivant les directives et conseils de nos gouvernants, ces radars ont été positionnés en des lieux dangereux et présentant un risque majeur. Soit ! De plus, ils ont un rôle éducatif et sécuritaire. Ils font ainsi un rappel efficace des conditions de circulation et c’est très bien !

Les avertisseurs de radars entre donc aussi dans cette catégorie d’éléments sécuritaires.

Enlever les panneaux ou interdire les avertisseurs de radars, serait donc révélateur des états de faits suivants :

  • Soit les infrastructures précédemment réputées dangereuses ont fait l’objet de travaux conséquents afin de sécuriser les lieux, et c’est très bien. Dans ce cas, et dans ce cas uniquement, les fameux panneaux pourraient être enlevés, ainsi que les radars : les zones concernées n’étant plus dangereuses.
  • Soit, dans le cas contraire, enlever des panneaux indiquant une dangerosité particulière, pourrait-être interprété par les usagers de la route, comme l’abandon d’une des fonctions régaliennes de l’Etat, à savoir la sécurité civile de ses citoyens, et en cela non conforme à l'article 1 de la loi 2004-811 du 13 août 2004. Pourquoi? Dans ce cas-là, tout accident mortel dans une de ces zones non sécurisées et déshabillées de ses anciennes signalisations, pourrait engager la responsabilité de l’Etat, les rappels sécuritaires ayant été volontairement ôtés. Plus grave encore: mise en danger de la vie d’autrui avec préméditation! Que de procès en prévision ! Pas de quoi désencombrer nos tribunaux ! Je suis sûr que nous trouverions quelque juriste ou avocat procédurier afin de mener de tels combats. Je ne pense pas que nos gouvernants veuillent être responsables de la mort d’un seul de nos concitoyens.

Former les jeunes aux règles élémentaires de circulation :

Par le passé, j’ai eu la chance d’avoir un directeur d’école communale, soucieux de la sécurité de ses élèves. C’était le temps où les élèves étaient respectueux des maîtres d’écoles, et ceux-ci n’hésitaient pas à « gérer » 35 à 40 élèves par classe, ce qui ne faisait sourciller personne à l’époque. O tempora ! O mores !

En effet, ce brave directeur avait, dans les années soixante, organisé en collaboration avec la mairie de notre commune et la gendarmerie nationale rattachée à notre canton, des travaux pratiques - avec voitures à pédales s’il vous plait ! donc écologiques, peu émettrices de C02 et autorégulées à 3 ou 4 km/h - concernant les règles essentielles de bonne conduite sur nos routes. Les résultats ont été probants, et la méthode formatrice. Quarante ans plus tard, avec d’anciens élèves de cette école, nous en parlions avec respect et fierté, les éléments acquis à l’époque étant toujours présents.

Cet exemple vivant pourrait être mis au goût du jour, avec des méthodes modernes certes, tout en rappelant que le respect de la vie est fondamental, et que les bons comportements de chacun feraient décroitre encore les mauvais chiffres.

Rappeler tout au long de la vie, les règles de circulation et les comportements adéquats :

Une situation quelle qu’elle soit, n’est jamais acquise ! L’acquisition des connaissances en termes de sécurité routière aussi ! Pourquoi ne pas faire des « piqûres de rappel » de ces règles de temps à autre ? A titre de comparaison, et sans aucun rapport, nos amis japonais sont perpétuellement informés et parfaitement au fait des consignes à respecter en cas de séisme. Cette éducation est dispensée dès leur plus jeune âge, et reformulée tout au long de leur vie. C’est quasiment inscrit dans leurs gènes, et leurs réactions vis-à-vis des tremblements de terre tiennent plus du réflexe conditionné, que d’actions raisonnées. Leurs vies dépendent de leurs actions ordonnées et disciplinées.

Cette éducation permanente vis-à-vis des éléments dangereux ou catastrophiques fait souvent défaut en France. Dernier acte tragi-comique ayant eu lieu récemment à Golfech, lorsque les alarmes de la centrale nucléaire se sont mises à hurler suite à une erreur humaine : toute la population locale concernée s’est précipitée, suite aux hurlements de ces sirènes, à l’extérieur qui de sa maison, qui de son appartement, alors que c’est strictement le contraire qu’il eût fallu faire, en restant bien calfeutré chez soi et attendre sereinement les informations officielles de fin d’alerte.

Pour la sécurité routière, c’est la même chose ! Répéter ! Rabâcher ! Redire ! Rappeler ! Inlassablement ! Comme la sécurité routière est une grande cause nationale depuis 2002, agissons ! Pourquoi ne pas l’inscrire dans un processus continu : enseignement scolaire, formations en entreprises, rappels pour retraités ?

Agir sur les développements de véhicules intelligents et sécurisants :

Nous ne répèterons jamais assez tous les bienfaits qu’ont apportés les nouvelles technologies embarquées : ceintures de sécurité, ABS, ESP, nouvelles gommes de pneus, châssis de voitures déformables, etc… La liste est longue, et porteuse au plus haut niveau des bons résultats de la sécurité routière depuis ces quarante dernières années.

Fin des années 80, j’ai pu participer au projet Prométhéus, sur lequel ont travaillé onze constructeurs automobiles européens, dont le groupe PSA en France. Ce projet avait pour vocation de créer des voitures intelligentes, conçues pour éviter les accidents. Beau et vaste programme! Mais resté sans suite en France : les responsables politiques de l’époque ont fait d’autres choix sociétaux, que je ne me permettrais pas de commenter, mais n’ont pas fait celui de la sécurité automobile. Par contre un grand groupe automobile de Stuttgart, en Allemagne, a pu en « sucer la substantifique moelle »…

Pourquoi ne pas remettre sur pied au niveau secteur automobile, un vaste programme de recherche appliquée afin de développer des systèmes embarqués susceptibles de sauver des vies ? De plus ce celui-ci en innovant serait une importante source de compétences, donc d’emplois, donc de valeur ajoutée, donc de ressources fiscales, etc… avec des retombées à l’International. Les carburants économiques et technologiques sont prêts, il suffit que l’étincelle politique soit déclenchée pour mettre en action ce moteur de développement sociétal et industriel.

Sécuriser les infrastructures existantes, et développer de nouvelles normes de constructions routières:

La majorité des réseaux existants, hormis les autoroutes, rocades et assimilées, sont issus d’anciens chemins créés par les fondateurs de la Gaule, légèrement remaniés par Colbert, et empierrés au XVIIIème siècle, avec l’impôt issu de la fameuse corvée royale. Bien sûr au XIXème, ces chemins furent renforcés grâce à la technique de John McAdam, puis goudronnés avec les dérivés de la houille ou du pétrole, mais globalement leur structure technique à peu changé, surtout dans le sens de la largeur. Une voie romaine ne faisait-elle pas de 6 à 12 mètres de large, construite pour des chars roulant au maximum de 15 à 20 km/h….Actuellement, la majorité de nos routes ont une largeur inférieure à 6,60m, et nous pouvons y rouler dans les deux sens, sauf avis contraire, à 90km/h.

L’idée, pas très originale, serait de sécuriser nos voies existantes, en élargissant les chaussées d’une part, et en séparant les voies d’autre part. Nous supprimerions ainsi plus de 90% des chocs frontaux qui sont très souvent mortifères. Dernier exemple en date, l’accident mortel ayant eu lieu au nord de Barbezieux, sur une portion non sécurisée à deux voies.

Pour toute nouvelle construction de routes et réfection d’anciennes voies, certains éléments de sécurité devraient être imposés et d’autres bannis.

Par exemple, disposer de zones sécurisées obligatoires (i.e. bandes d’arrêts d’urgence sur autoroutes) le long de nos routes actuelles, les bordures de celles-ci faisant trop souvent fonction soit de bande de billard, soit de frein brutal et dissymétrique. Dans les deux cas, les résultats peuvent être catastrophiques, voire mortels.

A contrario, la rénovation de certaines voies de circulation tient plus de l’aléatoire, de l’incongruité, ou de la sottise humaine pour être poli. Pour se rendre à l’évidence, il suffit de parcourir le Chemin Département n° 2 entre Blanquefort et Eysines ! Cette rénovation récente tient plus du parcours du combattant ou d’un gymkhana automobile que d’un chemin sécurisé. Parcourez-le, et vous serez édifié …ou horrifié ! Bordures dévoreuses de pneumatiques - donc danger à termes via un risque d'éclatement, pistes cyclables « jetant » les cyclistes sous les roues des automobiles car les voies sont sécantes, chaussées rétrécies donc réductrices de vitesse d’où génératrices de bouchons (quoique pour le Médoc, ce n’est pas une mauvaise chose), …

Mettre à disposition une signalétique homogène et conforme aux règles de circulation :

Il est facile de constater, que la signalétique concernant les consignes de vitesse, sont parfois aléatoires ou incompréhensibles. J’ai pu le constater à mes dépens, dans le Gers, sur une route de campagne parfaitement rectiligne sur plusieurs kilomètres, de largeur raisonnable et bien bordée, sans aucune habitation alentour à moins de 200 m, mais limitée à … 50km/h ! Pourquoi ? Réponse de la maréchaussée : « c’est comme ça ! ». Résultat : -3 points à mon beau permis de conduire.

Les exemples identiques sont nombreux aussi faut-il tendre à les réduire afin de ne pas focaliser l’attention du conducteur sur la lecture des panneaux, ce qui in fine n’est pas bon pour notre sécurité.

La mise en place de radars dits pédagogiques reste une bonne solution, mais dont le coût d’achat, de 6.000€ à 8.000€ d’après une enquête du Figaro, me semble exorbitant et budgétivore. Quand on connaît la structure du produit, il est normal que les marges opérationnelles des trois sociétés fabriquant ces matériels soient très confortables ! Merci pour eux! Mais avec l’argent de nos concitoyens, nos gouvernants font de belles acquisitions. Je propose donc de mini radars avec des détecteurs IR, et tout à fait efficaces, pour un coût de 6 à 7 fois moindre que les fameux radars dits pédagogiques : ils clignotent à l’approche d’un véhicule trop pressé, tels des warnings, et indiquent quelques paramètres programmés. En ce qui concerne les résultats attendus suite à la mise en place de ce dispositif, pour les avoir connus, ils sont très nets et très efficaces en termes d’avertissements et de prévention. Et si un automobiliste persiste malgré tous ces avertissements, son cas est vraiment désespéré, et la sanction ferme s’impose !

CONCLUSION :


Au-delà de ce fameux dossier des panneaux qui a été traité « … comme des amateurs, des débutants en politique…», suivant Dominique BUSSEREAU, ex-ministre des transports, la sécurité routière ne peut absolument pas être remise en cause.

Au-delà des clivages politiques, tout responsable public doit avoir la volonté de tout mettre en œuvre pour sauver des vies.

Comme l’a dit le porte-parole du Gouvernement, « il n’y a pas de débat possible sur la nécessité derespecter les limitations de vitesse ». Encore faut-il que chacun d’entre nous en soyons informé de façon pertinente et intelligente. Ce n’est qu’avec un débat sain et constructif entre élus et concitoyens que nous arriverons à des résultats tangibles. Toute forme de diktats imposés ou d’actions coercitives non négociées ne serait que peine perdue, contre productive et démobilisatrice vis-à-vis d’un électorat qui nous est - en principe - acquis. Ne gâtons pas notre plaisir!

N’oublions jamais ce qu’a pu dire, en 1966, un Georges Pompidou excédé à Jacques Chirac pointilleux :« Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays! On en crève! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux! Foutez-leur la paix! Il faut libérer ce pays! ».

Nous comprenons mieux la grogne de certains parlementaires !

Ayons la sagesse de reprendre nos esprits et que le fait de circuler en automobile soit de nouveau un plaisir ! A ce propos, et pour votre information, nos amis de l’Office du Tourisme d’Allemagne, observant d’un œil amusé nos tergiversations sécuritaires et s’en faisant l’écho sur un ton humoristique, ont axé notamment leur saison touristique 2011 sur le thème de l’automobile et s’affirme de façon officielle « comme le pays de l’automobile », avec l’argumentaire officiel parfaitement assumé qui est le suivant « le plaisir sans limite de rouler sur les autoroutes allemandes… » . Et toc!

Ce n’est qu’un début !

Continuons le débat !

Jean DUPONT

Délégué canton de Blanquefort

Sources :

(1) Synthèse ONISR (Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière).

(2)Ministère du Budget, mai 2011.

(3) porte-parole du Gouvernement, le 21 mai 2011.

(4) C CLIN, Paris Nord, enquête sur 16 hôpitaux