La nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI est une vraie fierté pour la France et une chance pour l’Europe.
C’est un honneur mérité pour une femme d’exception qui, aux côtés de Nicolas Sarkozy, a fait preuve d’une grande aptitude à gérer les crises.
C’est surtout un satisfecit international adressé à la politique que nous avons conduite sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy face à la crise. Si notre stratégie économique n’avait pas été la bonne depuis 2007, jamais la communauté internationale et le Conseil d’administration du FMI n’auraient confié cette responsabilité à Christine Lagarde, en particulier dans une période de reprise encore fragile.
Nicolas Sarkozy a en effet eu le sang froid et la réactivité nécessaires pour combattre la crise dans l’urgence en mettant en place un plan de relance qui a protégé 3 millions d’emplois, maintenu le pouvoir d’achat (+ 1,6 % en 2009 et +1,2% en 2010), sauvé les banques et l’épargne des Français, et permis d’amorcer la reprise (prévisions de 2% de croissance et de 140 000 chômeurs de moins pour 2011). Malgré les difficultés, le pouvoir d’achat, l’emploi et l’épargne des Français ont été mieux préservés qu’ailleurs dans le monde.
Mais la gestion de crise de Nicolas Sarkozy aurait été un coup d’épée dans l’eau, si elle ne s’était pas accompagnée d’une vision sur le long terme pour la France. Parce que le Président a compris qu’anticiper et préparer l’avenir était le meilleur moyen de prémunir les Français contre d’éventuelles nouvelles crises, il ne s’est pas contenté de gérer l’urgence mais il a voulu déjà préparer l’après crise en agissant sur deux leviers :
► Les réformes structurelles indispensables à la préservation de potentiel de croissance et à la sauvegarde de notre modèle, notamment la réforme des retraites, des universités et des hôpitaux.
► Le lancement des plus de 35 milliards d’euros d’investissement d’avenir. Un plan d’une ampleur inégalée depuis de Gaulle et Pompidou qui va permettre à la France d’avoir un temps d’avance dans la mondialisation. Nous faisons le pari d’investir sur 4 grands chantiers porteurs :
- 22 milliards pour la recherche et l’enseignement supérieur.
- 6,5 milliards pour les PME et les grands projets industriels.
- 5,1 milliards pour le développement durable dont 1 milliard pour les programmes nucléaires du futur et le renforcement de la sûreté nucléaire.
- 4,5 milliards pour le numérique afin d’apporter le très haut débit à 70% des Français en 2020 et à tous en 2025.
Notre politique de réformes et d’investissements marque une rupture avec la logique qui consistait à laisser filer nos déficits depuis 30 ans pour financer les dépenses courantes, et donc à faire le choix du court terme au détriment de l’avenir, au détriment de nos enfants. C’est en construisant une France moderne, une France de la connaissance, de la technologie, de l’écologie et de l’innovation que nous nous donnerons les meilleurs chances de profiter de la mondialisation et de préserver notre modèle.