vendredi 19 juin 2009

L'APPEL DU 18 JUIN




5ème circonscription de la Gironde

18 JUIN 1940 - 18 JUIN 2009

COMMEMORATION de l’APPEL DU 18 JUIN DU GENERAL DE GAULLE


Jean Christophe GUILLAUME,

délégué de la 5ème Circonscription

et

Jean Pierre FONTANEAU, conseiller national et membre du Comite de circonscription,


organisent une céromonie du souvenir sur la commune de LISTRAC en présence de :


Monsieur le Maire Michel PRIOLLAUD.




De Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les alliés britanniques la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britanniqueWinston Churchill dans l'après-midi. De Gaulle expose son projet de maintenir la France dans le combat même en cas de capitulation du gouvernement installé à Bordeaux. Il émet le souhait de pouvoir s'exprimer à la radio dès que la nouvelle de la capitulation tombera. Winston Churchill donne son accord de principe et met à disposition la BBC.


Dans la soirée du 17, l'écho du discours de maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, parvient à Londres. Ce dernier annonce son intention de demander à l'ennemi la signature d'un armistice. Churchill et de Gaulle conviennent dès lors que le second s'exprimera dès le lendemain sur les ondes.


De Gaulle lit son discours sur les antennes de la BBC à 18 heures locales le 18 juin. C'est un appel à la poursuite du combat aux côtés des alliés britanniques. Pour le général de Gaulle, la bataille de France, qui vient certes d'être gagnée par les Allemands, ne signifie pas la fin de la guerre. Car « cette guerre est une guerre mondiale » et la France pourra s'appuyer sur la force industrielle de ses alliés et notamment celle desÉtats-Unis. S'adressant aux soldats français, ce message d'espoir se termine par un appel à la Résistance, faisant entrer le terme dans le vocabulaire politique du xxe siècle.


L'Appel du 18 Juin marque le début de la France libre qui, formée uniquement de volontaires (au début très peu nombreux), poursuit le combat sur terre, sur mer et dans les airs auprès des Britanniques et représente, face au régime de Vichy, la France qui se bat.